Les instruments

 

I) Le termomètre:

 

 La Température est un paramètre important en météo. Sa mesure demande le plus de précision possible. Elle est mesurée avec un thermomètre placé sous abri à 1,50 m du sol ou avec une sonde qui transmet ses indications sur un enregistreur. Les températures minimales et maximales de la journée sont toujours mesurées sous abri. On relève aussi sa valeur à différents niveaux (pour les pros) compris entre 1 m dans le sol et 50 cm au-dessus du sol.


Si vous utilisez un thermomètre "maxi mini", relever les valeurs des index et ramener ceux-ci en contact avec le mercure.


Si vous utilisez un thermomètre classique, vous devrez relever les valeurs le matin (vers les 7h) et en début d'après-midi (14h : les températures extrêmes sont généralement atteintes à ce moment-là)

 On considère que la température décroît avec l'altitude en moyenne de 0,8° tous les 100 m, soit 8° pour 1 000. Dans certains cas, cette décroissance de la température avec l'altitude est remplacée par un réchauffement, il s'agit d'inversion de température. Les formations de brouillard, de stratus et de fortes pollutions sont liées à des inversions de température.

Le thermographe permet de mesurer la température de l'air et ses variations.

II) l'hygromètre:

L'hygromètrie est la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air et exprimé en pourcentage par rapport à la quantité maximale que cet air pourrait en contenir à la même température. (On dit que l'air est saturé quand U = 100 %, c'est ce qui se passe dans un brouillard ou à l'intérieur d'un nuage).

Elle est calculer à partir des indicateur du psychomètre qui est constitué par deux thermomètre. Le premier, appelé thermomètre sec, mesure la température de l'air, le second est dit thermomètre "mouillé". La mousseline qui entour son réservoir est constamment imbibée d'eau. Cette eau s'évapore plus ou moins en fonction de l'humidité de l'air. Cette évaporation absorbe de la chaleur et refroidit ainsi le réservoir. La différence des deux températures permet de calculer l'humidité de l'air (c'est le même phénomène qui nous donne une sensation de refroidissement au sortir d'un bain).

 

III) Le baromètre:

La pression atmosphérique est le poids de la colonne d'air qui surmonte l'unité de surface sur laquelle elle s'exerce. Elle est mesurée avec un baromètre à mercure à lecture directe ou avec un baromètre enregistreur appelé barographe.

Principe du baromètre:

 

Si on renverse sur une cuve à mercure un tube de verre de longueur suffisante, on constate que la colonne de liquide s'abaisse jusqu'à un certain niveau puis se stabilise. La hauteur de mercure dans le tube permet d'évaluer la pression atmosphérique. Au niveau de la mer, cette hauteur est voisine de 76 cm , soit 1013 hPa.

Dans nos régions de moyenne latitude, sa valeur oscille entre 950 et 1050 hPa. Elle décroît rapidement avec l'altitude, 1 hPa (autrefois appelé mb) tous les 9 ou 10 m (entre 0 et 3 000 m).

Les pressions atmosphériques utilisées pour les besoins de la prévision doivent être comparable entre elles.

Sur une carte météorologique les lignes d'égales pressions sont appelées ISOBARES.

Toutes les stations météo n'étant pas à la même altitude, pour l'homogénéité des mesures, on est amené à effectuer deux corrections:

On doit considérer que

a) la température du mercure du baromètre est à 0 degré.

b) la pression est celle du niveau de la mer.

C'est ce qu'on appelle réduire la pression à 0 degré Celsuis au niveau de la mer (opération indispensable pour les besoins de la prévision).

IV) La girouette:

 

Connaître la direction du vent est un élément important en matière de prévision car elle détermine à quel type de masse d'air on a affaire, et de situer sans trop d'erreur, la position de l'anticyclone et de la dépression. La girouette est l'instrument qui permet de déterminer la direction du vent. Elle doit être placée dans un endroit bien dégagé aussi élevée que possible. Il en existe plusieurs sortes : du cop en passant par la manche à air. Une rose des vents est souvent associée à la girouette pour déterminer la direction d'où souffle le vent.

 

V) L'anémomètre:

 

Autre instrument lié au vent : l'anémomètre. De moindre importance pour la prévision, il reste néanmoins utile pour déterminer la vitesse du vent. L'unité de mesure est le mètre / seconde. Il existe toutefois une méthode simple pour évaluer la vitesse du vent sans disposer d'un anémomètre. On utilise dans ce cas l'échelle de Beaufort. Cette vitesse est estimée d'après les effets visibles du vent, sur terre et en mer.

VI) le pluviomètre:

 

Les précipitations sont recueillies dans un pluviomètre dans lequel une éprouvette gradué permet de mesurer (éventuellment aprés fonte de la neige), la hauteur d'eau tombée, exprimée en mm et 1/10e. Une hauteur d'eau de 1 mm correspond à 1 Litre d'eau au m2, soit 10 m3 à l'hectare. (En moyenne, la fonte de 1 cm de neige donne 08 mm de pluie).

 

VII) L'héliographe:

L'insolation est la durée d'ensoleillement au cours de la journée. Elle est mesurée avec un héliographe qui comporte une loupe sphérique brûlant partiellement une bande de carton graduée en heures.

VIII) Le pyranomètre:

Le rayonnement représente l'énergie que nous envoie le soleil. Une partie de cette énergie est transformée en chaleur par la terre, qui réchauffe à son tour l'atmosphère.

Il est mesuré avec un pyranomètre. L'élément essentiel de cet appareil est une cellule photoélectrique qui produit d'autant plus de courant que le rayonnement solaire est important.

 

 

 

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